Page:La Fontaine - Lettres de Paris en Limousin.djvu/13

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savons, par des témoignages contemporains, qu’il s’éloignait le plus souvent possible de sa femme, et, par ses lettres elles-mêmes, que l’un de ses premiers soucis du départ fut de s’enquérir des "belles" qu’il pourrait rencontrer en cours de route et à Limoges. Enfin, dans cette dernière ville, il allait retrouver Mme Foucquet, qu’il avait si souvent chantée sous les noms d’Iris et de Sylvie. Toutes ces circonstances, sans parler de lettre de cachet, peuvent expliquer, dans une certaine mesure, la décision qu’il aurait prise de quitter le cercle des beaux-esprits de Paris et de Château-Thierry, pour accompagner son oncle Jannart jusqu’à sa résidence forcée, au fond d’une province perdue.