coup de leurs voisins ; et en effet, (dit un savant
auteur) ce nom seul renfermait tout ce qu’on pouvait
imaginer de plus dissolu, de plus perfide,
enfin, de plus vicieux en tout genre. Ainsi le nom
français qu’on aimait chez l’étranger, est-il déshonoré
par de vils factieux.
Au milieu de leur effervescence révolutionnaire, les Romains se distinguèrent toujours de leurs esclaves, et ne les admirent jamais au rang de citoyen ; ils eurent sur eux, pendant plus de cinq cents ans, le droit de vie et de mort.
Les Spartiates eurent aussi les Ilotes en horreur ; et lorsque l’on nommait un éphore, il leur déclarait une guerre à mort.
Le Français, plus républicain ou plus fou, a non-seulement assimilé ses domestiques, les forçats et les hommes les plus vils à leurs patriotiques orgies ; mais grace à Barnave, il a reconnu la liberté des Nègres, qui, d’esclaves, font partie de la société, et sont quelquefois au-dessus de ceux qu’ils ont servi.
La nature a assigné des rangs à tous les hommes. La plus belle, la plus sage et la meilleure philosophie, est de suivre la nature : s’en écarter, ce n’est point être homme, encore moins philosophe.
La barbarie des Romains a disparu avec leur empire : il ne reste plus de ces trop heureux bri-