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NOTES.


de résister à leurs vexations, et osent mentir à la face de l’Europe. À la paix, ils en viennent jouir en France, et satisfont le besoin qu’ils ont d’un climat plus doux, et d’une société plus agréable. Sans cesse comblés d’honnêtetés, ils viennent partager nos plaisirs.

(27) Mettant le feu partout, apprêtant le poison… Il y avait des charettes de soufre pour mettre le feu à des villes, des villages et à des forêts.

Cicéron reprocha à Verrès, d’avoir dépouillé le temple de Junon. Lorsqu’on dépouille les habitans de leurs propriétés, la destruction de la contrée est certaine.

Quatre jours avant de régler la pacification, l’on a trouvé un caisson rempli de poison, destiné à empoisonner les eaux.

Ô monstres ! Henri IV tournait le dos, lorsqu’il faisait donner du pain aux habitans de Paris ! quand un peuple n’a plus de mœurs, et que le pouvoir n’a plus de règle, il est près de sa chûte.

Dans une guerre des Russes, contre les Prussiens, le comte de Romanzow, entra dans la Poméranie, dont il eut ordre de brûler tous les villages. Son humanité se refusa à cette dévastation. Les Poméraniens, venant un jour à la rencontre du grand duc (régnant), virent près de lui le protecteur de leurs habitations. Dès qu’ils approchaient

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