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NOTES.

LA VENDÉE.

(60) Princesse sauvons-nous de ces vils fanatiques… Tous les peuples aimaient le Français ; l’Anglais même, dans son particulier, l’estimait. Aujourd’hui ? quelle différence ! D’un peuple doux, affable, il est devenu féroce : L’on a honte d’être français.

Charles IX avait pour ambassadeur à Londres, un homme vertueux et humain. (Aussi se nommait-il Fénélon.) À la Saint-Barthélemy, on le fuyait… Ils ont raison, dit-il, et je rougis d’être français… combien ne devons-nous pas rougir aujourd’hui, à l’exemple de M. de Fénélon.

J’observerai, que le massacre de la Saint-Barthélemy, fut dans la nuit du 23 au 24 août, et que l’amiral de Coligny, fut assassiné le 22 par Maurevel.

Je rapporte ces deux circonstances de la Saint-Barthélemy, mais je me garderai de prononcer entre ce massacre et sa nécessité.

Si les rois de Danemarck n’avaient pas exterminé, le clergé Romain, ils auraient été exterminés.

(61) Traître ! ne tente plus à tromper la Vendée… Si M. le comte de Puisaye retournait dans le Morbihan ? il y trouverait un coup de fusil.