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Page:La Guéronnière - Histoire de la guerre de 1870-71, 1871.djvu/395

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intérieurs, et ne fournissons aucun prétexte à des violences ou à des malheurs nouveaux et plus complets encore. La pensée que cette épreuve ne sera que passagère et que nous, Messins, n’avons assumé dans les faits accomplis aucune part de responsabilité devant le pays et devant l’histoire, doit être, en ce moment, notre consolation. Nous confions la sécurité commune à la sagesse de la population. F. MARÉCHAL, maire ; BOULANGÉ,BAS-TIEN, NOBLOT, BEZANÇON, GOUGEON, BULTINGAIRE, MOISSON, SIMON FA-- VIER, MARLY, STUREL, GEISLER, PROST, WORMS, COLLIGNON, RÉMOND, PUYPEROUX, général DIDION, SAL-MON, BOUCHOTTE, GÉHIN, DE BOU-TEILLER, BLONDIN, SCHNEIDER. Le 28, parut l’ordre du général, adressé aux troupes, en ces termes : E

ORDRE GÉNÉRAL À L’ARMÉE DU RHIN.


Vaincus par la famine, nous sommes contraints de subir les lois de la guerre en nous constituant prisonniers. À diverses époques de notre histoire militaire, de braves troupes commandées par Masséna, Kléber, Gouvion-Saint-Cyr, etc., ont éprouvé le même sort qui n’entache en rien l’honneur militaire quand, comme vous, on a aussi glorieusement accompli son devoir jusqu’à l’extrême limite humaine.