Page:La Guirlande de Julie, éd. Uzanne, 1875.djvu/84

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LE NARCISSE.


Madrigal.


 

Qvand ie voy vos beaux yeux si brillans et si doux,
Qui n’ont plus desormais rien à prendre que vous,
Leur éclat m’est suspect, et pour vous i’appréhende.
Souuent ce riche don est chérement vendu :
Je sçay que ma beauté ne fut jamais si grande,
Et pourtant chacun sçait comme elle m’a perdu.

De M. Habert, abbé de Cérisy.