On les prend aussi dans des fossés que l'on creuse le long des lacs où elles se tiennent. Lorsqu’elles veulent se promener, elles marchent sur ces trappes que l’on a cachées sous des herbes, et y tombent de façon que leurs ailes sont prises et serrées dans ces fosses étroites.
Ces oies ne sont pas plus sédentaires au Kamtchatka que dans les autres pays. Steller dit qu’elles arrivent au mois de mai pour s’en retourner en novembre. Il prétend qu’elles viennent de l’Amérique, car il les a vues passer devant l’île de Behring en automne, vers l’est ; au printemps, vers l’ouest.
Les canards sont encore plus communs que les oies, puisqu’il y en a de dix espèces, sans compter les canards domestiques. Une de ces espèces, qu’on nomme sauki, est remarquable par son cri, qui exprime son nom. Steller dit qu’il est composé de six tons qu’il a notés de la manière suivante :
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C’est de son cri que les Kamtchadales l’appellent aanghitche. Le naturaliste attribue ces trois modulations à trois ouvertures du larynx, qui sont couvertes d’une membrane fine et déliée.
Une espèce de canards particulière au Kamtchatka, ce sont les canards des montagnes. « La tête des mâles est d’un noir aussi beau que