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moineau, d’un beau vert jaunâtre, ayant le sommet de la tête d’un azur brillant, le cou et le ventre rouges ; une troisième espèce, de la taille d’une colombe, a le sommet de la tête et les cuisses bleus, le cou, la partie inférieure de la tête et une partie du ventre cramoisis, et le reste d’un joli vert.

» Nous aperçûmes des chouettes de la grandeur de nos chouettes ordinaires, mais d’un plumage plus beau ; des coucous pareils à ceux de l’île Palmerston, des martins-pêcheurs de la grosseur d’une grive, d’un bleu verdâtre, et portant un collier blanc ; un oiseau de l’espèce de la grive, dont il a presque la taille. Celui-ci a deux cordons jaunes à la racine du bec : c’est le seul oiseau chantant que nous ayons rencontré ; mais il produit des sons si forts et si mélodieux, que les bois retentissent de son ramage au lever de l’aurore, le soir, à l’approche du mauvais temps.

» Je ne dois pas oublier, dans la liste des oiseaux de terre, des râles de la grandeur d’un pigeon, qui sont d’un gris tacheté, et qui ont le corps brun ; une autre espèce qui est noire, qui a les yeux rouges, et qui n’est pas plus grosse qu’une alouette ; deux espèces de gobe-mouches, une très-petite hirondelle ; trois espèces de pigeons, dont l’une est le ramier-cuivre de M. Sonnerat[1] ; la seconde n’a que la moitié de la grosseur du pigeon ordinaire ; elle est d’un vert pâle au dos et aux ailes, et elle a

  1. Voyage de la Nouvelle-Guinée, planche 102.