par-dessus un hangar pour la mettre à couvert. Le pourtour était percé de sabords qui laissaient un passage à l’air ; peut-être étaient-ce des meurtrières par où les Espagnols auraient tiré des coups de fusil, si on les eût attaqués. À peu de distance de la façade, s’élevait une croix de bois, dont la branche transversale portait l’inscription suivante :
» Je lus sur la branche verticale :
» Afin de conserver la mémoire des voyages antérieurs faits par les Anglais, je gravai sur l’autre côté de la croix :
1769, 1773, 1774 et 1777.
» Les naturels nous montrèrent aux environs de la croix le tombeau du commandant des deux vaisseaux, qui mourut durant la première relâche ; ils l’appelaient Oridé. Quels qu’aient pu être les motifs des Espagnols en abordant sur cette île, ils me paraissent avoir pris à tâche de se rendre agréables aux habitans, qui nous en parlèrent dans toutes les occasions avec les expressions les plus fortes d’estime et de respect.
» Excepté le personnage ordinaire dont j’ai