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à son naturel, il laissait voir encore des restes de férocité dans les exécutions des criminels, qu’il faisait écorcher vifs ou déchirer par les bêtes. Il aimait d’ailleurs les festins, la musique et la danse, surtout celle des femmes publiques, qu’il faisait souvent danser nues devant lui, et dont les postures l’amusaient beaucoup. Son affection s’était particulièrement déclarée pour un radja, célèbre par son courage et par les agrémens de sa conversation. « Un jour que ce seigneur ne parut point à la cour, l’empereur demanda pourquoi il ne le voyait point ; et quelqu’un répondant qu’il avait pris médecine, il lui envoya une troupe de danseuses, auxquelles il donna ordre de faire leurs ordures en sa présence. Le radja, qui fut averti de leur arrivée, s’imagina qu’elles étaient venues pour le divertir ; mais, apprenant l’ordre du souverain, et jugeant que ce monarque devait être dans un moment de bonne humeur, il ne fit pas difficulté d’y répondre par une autre raillerie. Après avoir demandé aux danseuses ce que l’empereur leur avait ordonné, il voulut savoir si leurs ordres n’allaient pas plus loin. Lorsqu’il fut assuré par leurs propres bouches qu’elles n’en avaient pas reçu d’autre, il leur dit qu’elles pouvaient exécuter ponctuellement les volontés de leur maître commun, mais qu’elles se gardassent bien d’en faire davantage, parce que, s’il leur arrivait d’uriner en faisant leurs ordures, il était résolu de les fouetter jus-