Page:La Jeune Belgique, t11, 1892.djvu/169

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—161— MEMENTO Nous publierons dans notre prochain numéro un article sur l'exposition des XX. Au prochain numéro aussi le compte rendu des livres de MM. G. Trarieux et C. du Fay. Pour paraître fin mars chez l'éditeur Kistemaeckers : Cycle Patibulaire, par Georges Eekhoud. Un volume de nouvelles sorti des presses de Mme veuve Monnom. Prix : 5 francs. Les revues : Lire dans les Entretiens politiques et littéraires , l'article très intéressant de M. Vielé-Griffin : Encore de M. Zola; — un article intitulé : La Vérité sur la Russie et, de M. Valéry : Purs drames. Dans le même numéro un très pessimiste Paul Adam et une consciencieuse chronique de M. Bernard Lazare. Lire dans le Magasin littéraire, un récit mystique de M. Hector Hoornaert, Le Larcin des Mages, intéressant par son symbolisme et qui prête à une curieuse comparaison par dissemblance avec les contes de M. Eugène Demolder, dont la Société nouvelle publie un conte savoureux. Lire aussi les derniers numéros du Réveil, de Floréal et du Mouvement littéraire, trois périodiques qui font preuve d'initiative. La Revue indépendante contient des notes éparses de M. Camille Mauclair sur le Bar- résisme, et des jugements, assez étranges, de M. Georges Bonnamour, sur la poésie et les poètes. M. Alfred Ernst continue ses études musicales dans Art et Critique, et la Plume publie le portrait de M. Jules Renard. Lire aussi le Mercure, qui con tient des traductions d'un nouveau Par nasse anglais, et la Revue blanche, où nous trouvons des vers de M. Thonar. M. Charles Tardieu publie, dans l' Indé pendance belge, en guise d'étude critique sur le Salon des XX, une vingtaine de lignes truffées de plaisanteries séniles. Il est regrettable, — ah! oui! vraiment regrettable! — que cet éclectique et impar tial M. Tardieu ne soit pas encore nommé directeur des beaux-arts ! Mmt Madeleine Lemaire a donné un bal travesti. Les invités avaient tous des dégui sements en papier. M. Bérardi, le directeur de l'Indépendance, était en Lohengrin, et en papier. M. Gustave Frédérix avait revêtu le costume d'Eisa. Notre excellent mentor, M. Gustave Fré dérix, a fait, nuCercle artistique et littéraire, une lecture des lettres inédites de George Sand, obligeamment prêtées par M. le vicomte de Spoelbergh de Lovenjoul. Rolla et Lélia ont naturellement fait les frais de cette conférence. Naturellement aussi, M. Frédérix a pris parti pour George Sand contre Musset. George Sand étant un écri vain très inférieur à Musset, M. Frédérix devait nécessairement se prononcer comme il l'a fait. •X• Dans la même conférence, M. Frédérix, citant l'exemple de George Sand demandant des conseils littéraires à Sainte-Beuve, a eu des mois amers pour les jeunes écrivains d'aujourd'hui qui n'imitent pas la modestie du bas bleu célèbre. Cette amertune est d'un comique irrésis