Aller au contenu

Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/135

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 119 )


« Je ſerais bien dupe de laiſſer échaper cette charmante occaſion. Aïons du plaiſir ».

La Matinée libertine , ou les Momens bien employés, 1787-séparateur
La Matinée libertine , ou les Momens bien employés, 1787-séparateur
La Comtesse gracieuſement.

N’admirez-vous pas ma conduite à votre égard, Monſieur le Chevalier ? et dans le fond du cœur n’êtes-vous pas confondu de me voir ſi modérée ?

Le Chevalier.

J’ai peut-être de grands torts, Madame ; mais avouez qu’il eſt cruel pour un galant homme…

La Comtesse d’un ton affecté.

Bon Dieu ! quelle diſcuſſion allez-vous entamer ! n’eſt-ce pas deja trop d’avoir écrit ſur ce chapitre une jérémiade qui n’a pas le ſens commun.