Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/100

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  • Traité

• lîous permettent-elles de bonne-foi d’admettre de telles coîijecLLires ? Nous ne connoiffons dans les corps que de la matière , & nous n oblervons la faculté de fentir que dans ces corps : fur quel fondement donc établir un être idéal défavoué par toutes nos connoiiïanccs ? Voilà donc encore une nouvelle faculté cni ne réfideroit aufli qu’en puiirince da ;is la maaere, ainii que tontes les autres doat o ;; a ht mention , & telle a été cacorclà fa-çon de peafer des anciens, dont la philofophie pleine de vues & de pénétration, méritoit d’être élevée fur les débris de celle des modernes. Ces der licrs ont beau dédaigner des fources trop éloignées d’eux : l’ancienne philofophie (2) prévaudra toujours devanf ceux qui font dignes de la juger ; parce qu’elle forme (du moins par rapport au fujer que je traite ) un fyilenfe folide , bien lié , & comme un corps qui manque a tous ces membres épars de la phylique moderne. (i) Âdiiaphyjique. •"^Vt-MJtîaiiL^aM i t^igJ