Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/115

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b E L ’ A M È. Ç5^

C H A P I T H E X.

Des facultés du corps qui fi rapportent à Vamé finfitive,

J_j E s philofjphes ont rapporté à î’ame fendtive toutes les facultés qu ? fervent à lui exciter des fenfnioi’S. C ep-^nda’^.c il faut bien difun, ;Lîer cç :s facultés, qui font purement mécaniques, de celles qui appartiennent véritablement à l’être fenlitif. C’eft pourquoi nous allons les réduire à deux clafTes.

Les facultés du corps , qiii foiirniffcnt des fenfations , font celles qui dépendent des organes à.’^i fens , & uniquement du mouvement des efprits contenus dans ks nerfs de ces organes, & éts modifications de cits mouvemens. Tels lent la diverlité àts mouvemens de ; tfprits excités dans les nerfs des difiérens organes , & (^ui font naître les diverfes fenfations dépendantes de chacun d’eux dans rir.ftant même qu’ils font frappés ou afî’eélés par des objets extérieurs. Nous rapporterons encore ici les modifications habituelles de ct^ mêmes mouvemens , qui rappellent néceffairement les mêmes fenfations , que l’âme avoit ô.t]ï reçues par Vimprelhon des objets fur les fens. Ces modifica-G 2