Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/116

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too Traité

tions , tant de f is répétées, forment la mémoire, rim3gination , les p :>ffions.

Mais il y en a d’autres également ordinaires & habituelles, qui ne viennent pas de la même Iburce : elle^’ dépeident ori^inairemep.t des diverfes difpofitions organiques dç^i corps animes, lefqtielles forment les incli/iations, l-js appétits, la périétration, l’infrincL & la conception.

La féconde claflc renferme les faculrés oui appartiennent en propre à l’être fenfitif i comme les • fenfations , les perceptions , le difcernement , les connoifTances , & :c.

§. I.

Des fens.

La diverfité àts fenfations varie félon la na-» turc àa organes qui les tranfracttent à l’ame, l’cuic porte à l’ame la fenfation du bruit ou du fon , la vue lui imprime les fentimens de lumière & de couleurs , qui lui repréfentcnt l’image des objets qui s’offrent aux yeux. L’ame reçoit de l’odorat toutes les fenfations connues fous le nom d’odeurs , les faveurs lui viennent à la faveur du goût : le toucher enfin , ce fens imiverfeîlemenc répandu par toute l’habitude du corps , lui fait naître ks fenfations de toutes les qualités appelées