Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/193

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D E t’A M t. 177 lient ici ; & par conlequent on ne doit pas fe permettre de former là-deflus aucune forte de conjedure. Un homme d’efprit propofe des problêmes , le fot & l’ignorant décident ; mais la difficulté refte toujours pour le philofophe. Soumettons-nous donc à l’ignorance , & laiffbns murmurer notre vanité’. Ce qui me paroît affez vrai , & conforme aux principes établis ci-devant , c’eft . que les animaux perdent en mourant leur puiffance immédiate de fentir, & que par confequent î’ame fenfitive eft véritablement anéantie avec eux. Elle n’exiftoit que par des modifications qui ne font plus. Tome h M