Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/218

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

202. Traité

» fi.ir l’ame, fur la bonté, ou la itialice moralç des M actions. Il ne parut pas avoir pcuffé les penfées » jufques-Ià. Quoiqu’il fût né de parcns catholi ques, qu’il a’îiiik a la meffe , qu’il fût initruit « à faire îe figne de la croix , & à f e mettre à » genoux dans la contenance d’un homme qui prie, )) il n’avoit jamais joint à cela aucune intention, » ni compris celks que les autres y joignoient : » il ne favoit pas bitn diitinclement ce que c’étoiç » que la mort , & n’y penfoit jamais. Il menoit » uTiC vie purement animale, toute occupée des » objets fenfibles & prcfens , & du peu d’idées » qu il recevoir par les yeux. Il ne tiroit pas même >-> de la comparaifon de ces ic’ées , tout ce qui »_ fembîc qu’il auroit pu en tirer. Ce n’elf pas qu’il >î..»’eùt naturellement de l’eforit , (i) mais 1-efpric » d’ui’i homme privé du commerce des autres , cil » fi peu cultivé , li peu exercé, qu’il ne penfoit » qu’autant qu’il étoit indifpenfablement forcé par » ks objets extérieurs. Le plus grand ( ;i) fond j> des i^iees des hommes ell dans leur commerce » réciproque ».

(i) Ou plutôt la faculté d’en avoir. (2) Tout le fond. M. de F. . . l’affirme fans y ’pen- 1er , lorfqu’il dit que ce fourd n avait que les iJces oui ! navoitpar les yf//r , car il s’enfuit qu’aveugle^ il eu été fans idées.