Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/244

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228 Traité de l’Ame. ce diamant brut , envoyons ce vieux enfant à l’école , quatum mutât us ah illo ! l’animal devient homme , & homme dofté & prudent. N’eft-ce pas ainfi , que le bœuf, l’âne , le cheval, le chameau, le perroquet apprennent , les uns à rendre divers lervices aux hommes , & les autres à parler , & peut-être ( fi , comme Locke, on pouvoir croire le chevalier Temp’e ) à faire une converfation fuivie. , Jufqu’ici Arnobe, que j’ai librement traduit & abrégé. Que cette peinture eft admirable dans l’original î Ceft un àts plus beaux morceaux de l’antiquité. , ^ , , C ON c L ’Vsi. o"n de l’Ouvrage. ’Ml Point de lens, point d’idées. Moins on. a de fens , moins on a d’idées. Peu d’éducation , peu d’idées. .Point de fenfations reçues , point d’idées. Ces principes font les conféquences néceflaires de toutes les obfervations & : expériences, qui font la bafe inébranlable de cet ouvrage. Donc l’amc dépend effentiellement àts organes du corps , avec lefquels elle fe forme, croit, décroît Ergo parncipanleti quoque convenu tjjx. (i)o • >-il !>’ • ( I ) Lucret. de Nat. Rer.