Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/254

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

233 A B R- É G è

» amour ( L. 4. c. i .) que dieu nous imprime : & » la liberté, eft la forcé quVl’efprit de déterminer » cette imprelîion divine vers les objets qui nous » plaifeht. Nous n’avons Cependant, ajoiite-t-il, » ni idée claire , ni même fentiment interieuF de » cette égalité de mouvement vers le bien >■> : ôi c’ctl de ce défaut d’idées qu’il part pour donn^eu les définitions que je viens de rapporter, auxquelles. on s’apperçoit eiîeélivement que. l’aucéur manqué d’idées.

^. Mallebranche eft le premier des philofophes qui ait mis fort en vogue les efprits animaux, mais comme une hypothefe, car il n’en prouve nullepart Texiitence d’une maniei’e invincible. Cela étoit réfervé aux médecins , & principalement à Boerhaave, le plus grand tbéoréticien de tous. «. Je viens au fond du ■.fyflcme principal du F* Mallebranche. Le voici : ^ - :’■. :" " Les objets que famé apperçoit j font dantflame, ou hors de lame ; les premiers Te voient :^dans le miroir de nos fenuimens ; & les autres’ » dans leurs idées ( L. 3. c. i. p. 2. ) ;c’e{l-à-dire, » non eux-mêmes , ni dans les idées , ou imageà » qui nous en viennent par les fens ( L. 3. c. 14.. » p. 2. c. IX) , mais d.m’i quelque chofequi étant » intimement uni a notre ame , nous repréfente’ » les corps externes. Cette chofe eft dieu. Il eft » très-étroitcment uni à nos âmes par fa préfencc :