Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/263

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DES S Y S T É .M E S. I47

imfent le corj.s, Se en gouverner tous les organes ? L’jiTie ordonne des m^^uvemens dont les mosens ]iii font ii.connus ; & dés qu’elle veut qu’ils foicnt , ils font aufli vite que la lumière fut. Quel plus bel apanage, quel tableau de h di’/inite, diront Platon î Qu’on me dife ce que ceft que la matière , & quel eft le mc’canifme de rorginilati’jn de mon corps , £ : je repondrai à ces qucftions. Ea attendant oii me rcrmettra de croire que nos idées, ou perceptions, ne font autre chofe que des modifrcations corporelles, quoique je ne corçoive pas CGHimeiit des modifications pcnfcnt , apperçoivenc , & :c.

§. IV.

W O L F.

J’ai donné une ide’c nxs-fuccinte des f^fi^mcs de trois graiids ’philofophes : je pafle à l’abrtgé de celui de W’olf , funtux commentateur de Leibrir / , & qui ne cède en rien ï ious les autres. Il defïiiic Ittre lout ce qui tjl fofJîbU ; & : la fubftance , un ftjct durable t^ modifiable. Ce qu’on eutend par îujct , ou fubpratun , comme parle Locke ,e{l uve chofe qui efl , ru exifte en e !Iemdme , & par elle-mcme ; ainfi elle peor être ronde , quarréc , &e. Au coutraire les accidens Q4