Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/262

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1^6 Abrégé

& : pir la force qui lui eic rronre , produit tous fes change.nei.s. 7^. Il voudroit cependant ^partager cet ourâge entre la caule première , & : la caule féconde , dieu & : la nature ; m^is il n’en vient à bouc que par des diùinciions inutiles , ou par de frivoles abltraâions.

Venons auhkéincde harmonie frréctahl :c ;c cù. une fuite des principes établis ci-devant. Ilconfiile en ce que tous les change mens du corps correfpoîident fi parfaitement aux changea^iens de la monade , appele’e *^jpru , ou amê , qu’il n’arrive pci ;t de mouveraens dans lune , auxquels ne coexiiie quelque idée dans fautre, «Se vice ve^fâ. dieu a préétabli cette harmonie , en faifant choix ÙQS fubllances , qui par leur propre fcrce produiroient de concert la fuite de leurs mutations , de forte que tour fe fait dans lame , comme s’il n’y avoit point de corps , «Se tout fe paiTe dans le corps , comme s’il ny avoit point d ame. Leibnitz convient que cette dépendance h ell pas réelle , mais métaphyiique , ou idéale. Or eft-ce par une fcâion qu’on peut découvrir & : expliquer les perceptio s ? Les moiificatioDS de nos organes fcmblent en erre la vraie caufe ; mais comment cette caufç produit - elle à^s idées ? réciproquement com.ment k corps obeit-il à la volonré ? Comment une monade fpirituellc , ou inetendue , peut-elle faire marcher à Ion gre toutes celles qui ccm-