Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome second, 1796.djvu/119

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tions qu’ils viennent de fâ :re. S : ctia tt%.r . ! :^ç <fun poète pourrait bien r.e 7a ? lacera — : :.r -ç ces méprifes ; die ne fe troaveroic : ss a ’. 1 - :c. ci tranquille, dans un facg boudant â et .rj^r-r. Toujours inquiète & en proie :ux pL> gr ;Hts anxiétés, die n’aurait d’autre ref !ô- :rce ç’je :tï"e des plantes tranfplantÉcs ; car ’ alors ic ?eré- :r t c’eft acquérir. Mais le fan j auroit-i : tint c hf» :mce fur lame ? il n’y a qu un médecin <yi rdile f^itenir ce paradoxe. Tre* mtdici , </«/<i *zr A< ?/. volf n’a pas été la dupe de leur matérialifme le mieux nafijué.

Menons un vernis ferieux fur ce badinage ; 8c puifijue nous en Ibmmes à l’entrée de l’ame dans les corps animés, & que cela nous conduit naturellement au myftere de l’union des iubftances , feifons ici quelques queftions à ce fujet avec toute la modeftie qui nous convient.

L’ame feroit-elle attirée dans les corps des animaux du fdn de la divinité , dont Platon , enchanté de la beauté de la fîenne , a voulu qu’elle fît portion > Y feroit-elle attirée , comme une planète Feft par une autre planète ? Serait- ce par fa propre ïmp^liion , plutôt que par attra&ion ? Seroit - ce par un mouvement machinal , qu’elle feroit portée

?ers nous , ou pir ce mouvement de pitié , de 

compaflion ou d’humanité , qui nous engage à