Aller au contenu

Page:La Mothe Le Vayer - Soliloques sceptiques, 1670.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

je m’en ſuis ſouvent aſſez expliqué ailleurs. En verité, ſi nous y prenons garde de prés, & ſi nous voulons reconnoître franchement ce qui en eſt, l’homme n’eſt pas capable de ſçavoir la raiſon d’autre choſe, que de ce qu’il execute à ſa mode, ni comprendre d’autres ſciences, que celles dont il fait ſoi-meſme les principes ; ce qui ſe peut facilement prouver en conſiderant de bonne ſorte les Mathematiques. Ô la belle maxime d’État, qui fait, ce ſemble, ſubſiſter cette grande Monarchie de Moſcovie ! d’eſtre dans l’ignorance de ce que nous appellons les belles lettres, ſelon que tou-