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Page:La Mothe Le Vayer - Soliloques sceptiques, 1670.djvu/68

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Sidus, & occulti miranda potentia fati.

Car toutes nos deſtinées, dont les Anciens ont tant parlé, dépendoient ſelon eux des corps ſuperieurs, & du different aſpect des Aſtres : ce qu’obſervent encore aujourd’huy nos faiſeurs d’horoſcopes, & tous ceux qui deferent aveuglément à l’Aſtrologie Judiciaire. Or tout eſt ſi frivole, & ſi incertain dans cette pretenduë ſcience, que le nombre des Cieux n’y eſt pas conſtant, aſſez de Philoſophes aiant preſuppoſé que les Aſtres y eſtoient comme les oiſeaux en l’air, & les poiſſons dans l’eau. Il n’y a eu que les Juifs