Page:La Motte-Fouqué - Ondine, Hachette, 1913.djvu/190

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

à Bertalda le geste d’Ondine offrant le collier de corail. Des larmes emplirent ses yeux, elle se tut ; et, sur un signe du Père Heilmann, tous les gens du cortège tombèrent à genoux.

Lorsqu’ils se relevèrent, l’étrangère avait disparu. À l’endroit où elle s’était agenouillée, un limpide ruisseau d’argent jaillissait de la prairie, se dirigeant vers la tombe du chevalier ; là, il se partagea en deux ruisselets qui entourèrent la dalle funéraire, puis allèrent se perdre dans un petit lac voisin.

Les gens du pays ont cru longtemps que ce petit ruisseau n’était autre que la pauvre Ondine qui entourait tendrement de ses bras son bien-aimé.


Ainsi finit l’histoire d’Ondine et du chevalier Huldbrand.