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III

LE CHEVALIER RETROUVE ONDINE


HULDBRAND se demandait de plus en plus sérieusement si Ondine n’était pas un être immatériel dans le genre de ceux qu’il avait rencontrés dans la forêt. Tout, dans cette contrée naguère si paisible, lui paraissait illusion trompeuse ; il en serait venu à douter même de l’existence du vieux pêcheur si l’écho n’avait persisté à lui apporter la voix du brave homme, appelant sa fille adoptive, suppliant le ciel de l’aider dans ses recherches.

Bientôt, le chevalier arriva au bord du ruisseau transformé en torrent et vit que l’onde débordée séparait à présent complètement la pointe de terre de la forêt.