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Page:La Pérouse - Voyage de La Pérouse, Tome 1.djvu/181

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soit, c’est dans le sud-est d’O-Taïti qu’on peut espérer de retrouver ces anciennes isles de Quiros.

Partant de la Sagittaire, et continuant sa route à l’ouest, Quiros découvre les isles suivantes :

La Fugitive, à deux journées ou deux journées et demie de la Sagittaire : on l’aperçoit dans le nord-est ; mais étant trop sous le vent, on ne peut y aborder ;

Le Pélerin, à une journée de la Fugitive : on ne put y aborder non plus, à cause du vent ;

(On ne sait trop où placer ces deux isles, à moins qu’on ne veuille supposer que ce peuvent être quelques-unes des isles de la Société, ou d’autres isles encore inconnues, dans le nord-est de celles-ci.)

Saint-Bernard, à six journées de l’isle du Pélerin, et par 10° 30' de latitude sud, isle rase, de dix lieues de circuit, et dont un lac salé ou la mer occupe le centre ;

(On ne doit point confondre cette isle avec celles de Saint-Bernard, découvertes par Mendana, et qui étaient au nombre de quatre. D’ailleurs Quiros, dans un mémoire présenté à Philippe III, roi d’Espagne, ne nomme point l’isle de Saint-Bernard, et il cite sous le nom de Nuestra-Senora del Socorro l’isle qui suit immédiatement celle du Pélerin : elle parut inhabitable.)

Gente-Hermosa, ou la Belle-Nation, à sept journées de l’isle de Saint-Bernard, et par la même latitude que l’isle de Sainte-Croix de Mendana, c’est-à-dire par 11° de latitude sud : isle de six lieues de tour, dont les habitans sont les