conquêtes au commerce et à la philosophie, un ministre présenta au conseil un mémoire sur les avantages incalculables de cette entreprise. Ce mémoire, quoique long, fut lu avec avidité ; cependant il ne refermait qu’une idée, et la voici : Voulez-vous, sire, disait le ministre, détourner vos sujets de cette dangereuse anglomanie, de cette passion de liberté destructrice du bon ordre et de la paix ; amusez-les par des idées nouvelles, trompez leurs loisirs par des images dont la variété piquante puisse alimenter leur frivolité. Il vaut mieux qu’ils s’occupent à contempler la tournure bouffonne de quelques magots de la Chine, que d’obéir à la mode qui leur fait aimer aujourd’hui les chevaux et les philosophes d’Angleterre ».
Le deuxième et le troisième volume comprennent le journal de la totalité du voyage, et les tables de la route des deux frégates, où l’on trouve le résultat des observations astronomiques et météorologiques.
Nous devons aux progrès de l’astronomie les moyens de déterminer aujourd’hui les longitudes