se tirent de la couleur, de la stature, de la conformation, et les autres différences du même genre, susceptibles d’être saisies avec facilité, même par des yeux ordinaires.
Il serait à désirer que l’on étendît cette comparaison aux parties intérieures, par des recherches anatomiques : on se procurerait, dans cette vue, les ossemens de la tête et l’os hyoïde d’un cadavre de bonne taille, chez les nations qui paraîtraient différer sensiblement de celles des pays tempérés de l’Europe, par la forme du visage, ou par celle de la tête entière ; on pourrait ainsi acquérir des connaissances sur les variétés qui se trouvent dans l’homme par rapport à la forme des os de la tête.
Pour tirer encore un parti plus intéressant de cette connaissance, on pourrait comparer les proportions du corps des hommes de différentes nations, avec celles que suivent les dessinateurs, pour représenter la belle nature, en divisant la hauteur du corps en huit parties. Il faudrait aussi prendre la hauteur en ligne droite, depuis le bas des talons, jusqu’au sommet de la tête.
Les dimensions qu’il conviendra de mesurer avec le plus de soin, sont : la longueur de la grande brasse ; celle de la petite brasse, c’est-à-dire, la longueur d’un seul bras, depuis le dessous de l’aisselle jusqu’à l’extrémité du doigt du milieu ; la circonférence de la tête, à la hauteur du front ; celle de la poitrine, à la hauteur du sein ; celle du ventre, à la hauteur de l’ombilic.
Les anatomistes ont trouvé que le nombre des vertèbres