Page:La Pérouse - Voyage de La Pérouse, Tome 1.djvu/248

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

couches horizontales et calcaires, diminuaient de hauteur, à mesure que l’on s’approchait de l’équateur, et que dans cette partie du monde, les montagnes qui avaient cette même structure par couches horizontales, ne s’élevaient presque point au-dessus du niveau de la mer. Ce serait un fait important à constater.

En général, l’aspect des montagnes, sur-tout vers les endroits où leur flanc, coupé à pic, offrirait des indices plus marqués de leur structure, la composition des rochers de granit qui pourraient former le noyau de plusieurs de ces montagnes, les produits des volcans, et sur-tout les basaltes, etc. Sont autant d’objets de recherches, qui ne peuvent échapper à l’attention éclairée des navigateurs.

Les cristallisations se présentent, aux yeux des naturalistes, sous un aspect trop attrayant, pour qu’il soit nécessaire d’avertir les voyageurs d’en recueillir le plus grand nombre qu’il leur sera possible. L’académie les invite seulement à donner une attention particulière à certaines variétés qui manquent dans la collection du cabinet du roi, ou qui ne s’y trouvent point sous des formes assez nettes ou assez prononcées. En voici la liste, faite d’après la nomenclature adoptée par M. Daubenton, dans la distribution méthodique des minéraux :

I°. Le crystal de roche à deux pyramides, sans aucun indice de prisme intermédiaire ; 2°. le feld-spath en prisme oblique, à quatre pans ; 3°. le spath pesant octaèdre cunéiforme, à sommets aigus ; 4° le spath fluor