d’une isle assez considérable, située à environ trois cents lieues à l’est du Japon, où ses habitans venaient commercer.
La terre d’Yeso, au nord du Japon, ne paraît pas devoir être telle que les Russes et les Anglais l’ont représentée. Les connaissances que le dernier voyage de Cook nous donne de la côte orientale du Japon, nous portent à croire que la carte de la découverte du Yeso, faite par le vaisseau hollandais le Kastricum, est assez exacte ; mais les Hollandais n’ont vu qu’une partie de cette terre, qui peut être intéressante.
3°. Sur la côte occidentale de l’Amérique, au nord de la Californie, on retrouvera sûrement la rivière de Martin d’Aguilar, à 43° de latitude. Martin d’Aguilar était un des pilotes de Sébastien Viscaino, dont le voyage en cette partie est un des plus intéressans qui ayent été faits.
Il serait à désirer qu’on pût se procurer quelques connaissances des peuples de l’intérieur des terres qui sont au nord de la Californie ; et, sur ce point, on peut consulter le Voyage de Carwer, et même la Lettre de l’amiral de Fuente, quelque décriée qu’elle ait été. Il serait à désirer qu’au retour on recherchât les isles Denia et Marseveen, situées au sud du cap de Bonne-Espérance, et où les Hollandais envoient chercher du bois.
Si l’on voulait s’avancer vers le pôle méridional, relativement à quelques observations physiques, il serait à désirer qu’on le fît dans le sud-ouest du cap de Bonne-Espérance et du cap de Horn.