1780. Août. pointe ; et quoique le vent eût molli, en passant au troisième quart[1], cependant, forçant de voiles, je parvins à mouiller le 3131., à huit heures du soir, à l’abri de l’île Tiaco, pour débouquer le lendemain.
Le premier septembreSeptembre.
1er., je remis à la voile, et à quatre
heures du soir, je me trouvai à un quart de lieue au Nord
de Saint-Bernardin. De là je dirigeai ma route pour passer
entre les îles Catanduanès[2] et Luçon : comme cette route
devait me porter au passage le plus étroit entre des battures
et cette île, je mis à la cape à dix heures, et je me trouvai
le 22., au point du jour, à deux lieues de distance de
Catanduanès. Je courus à toutes voiles ; et à onze heures
et demie, j’avais atteint sa pointe la plus au Nord et à
l’Ouest, et je passai à une fort petite distance des derniers
îlots voisins de cette pointe. De là je courus à l’Ouest-Sud-Ouest
et à l’Ouest, serrant le vent pour gagner Sisiran.
J’atteignais presque le port, à six heures du soir. Je courus
différentes bordées toute la nuit : le lendemain 33., je mouillai
à deux heures du soir, et j’amarrai ma frégate le mieux
qu’il me fut possible, dans l’attente des derniers ordres qui
devaient m’être adressés.
- ↑ Les Espagnols divisent l’horizon en quatre quarts ; le 1er s’étend du Nord à l’Est, le 2e de l’Est au Sud, le 3edu Sud à l’Ouest, le 4e de l’Ouest au Nord.
- ↑ Cette île est située vis-à-vis la partie la plus au Sud-Est de l’île Luçon ; sa pointe septentrionale est presque sur le même parallèle que Sisiran.
parce qu’il y a quelques endroits que je n’entends pas, soit faute d’intelligence de ma part, ce que je ne crois cependant pas, soit par la faute du copiste, qui aura estropié son original.