Enfant mélodieux de la belle Italie,
Que fais-tu dans ces bois ?
Ne te souvient-il plus de la douce magie
De tes sons d’autrefois ?
Qu’as-tu fait des accords dont tu charmais naguère
Les pâtres de l’Arno,
Ou que tu mariais à la danse légère
Des vierges du Lido ?
Réveille-toi, beau luth ! entends du pin sauvage
Frissonner les rameaux,
Et l’écureuil folâtre agiter le feuillage
De ces jeunes ormeaux.