Page:La Psyché, Volumes 1 à 6, 1826.djvu/721

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


 

Être selon mon cœur, hâte-toi, l’heure presse ;
Viens, si tu dois venir.
Hâte-toi ; chaque jour enlève à ma jeunesse
Ce qu’elle a d’avenir.

Si tu tardes encore, ma dernière espérance
Aura fui sans retour ;
J’aurai vu dans mon cœur se briser en silence
La corde de l’Amour.

Alors, alors en vain tu tâcheras encore
D’en tirer un soupir ;
Il ne répondra pas, et celui qui t’implore
N’aura plus qu’à mourir !…

Jean Polonius.