Page:La Psyché, Volumes 1 à 6, 1826.djvu/792

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L’horloge inactive
Dans l’oubli s’endort.
Sa roue est oisive,
Son pendule est mort.
Sur l’émail fragile,
L’aiguille immobile
Semble m’avertir,
Que sans toi, cruelle,
Le Temps, privé d’aile,
A cessé de fuir.

Couvert de poussière,
Ton luth détendu,
Au mur solitaire
Reste suspendu.
Seule à peine encore,
La corde sonore
Vient-elle à frémir,
Quand long-temps muette,
Elle éclate, et jette
Un dernier soupir.