Page:La Psyché, Volumes 1 à 6, 1826.djvu/793

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Plus loin, tout livide,
Ton myrte fané,
Dans son vase aride,
Meurt abandonné.
Sans eau, sans rosée,
La plante épuisée
Eût perdu ses fleurs,
Si, pour vivre encore,
Sa tige inodore
N’avait bu mes pleurs.

Et lui, tes délices.
Cet oiseau charmant,
Que tes doux caprices
Stimulaient au chant !
Morose et sauvage,
Vois-le dans sa cage
Demander tout bas,
Où sont les tendresses,
Où sont les caresses
Dont tu l’enivras.

Ah ! quand moins farouche,