Page:La Psyché, Volumes 1 à 6, 1826.djvu/794

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Il venait joyeux
Effleurer ta bouche
D’un bec amoureux,
De quels yeux ma rage
Voyait son plumage
Sur ton sein frémir…
Plus de jalousie !
Notre ingrate amie
A su nous unir !

Caché sous son aile
Aux rayons du jour,
Quand ma voix l’appèle,
L’oiseau reste sourd.
Ma main consolante
En vain lui présente
Grains, fruits savoureux ;
Nul soin ne le touche ;
Son bec fuit ma bouche ;
Son regard, mes yeux.

Viens donc, tout t’implore