Fantamagorie.
ensif, Perceval reprit sa chevauchée. Longtemps il erra par les landes et les bois sans trouver d’aventure, jusqu’à un jour où, traversant une forêt, il arriva à une large clairière. Une rivière y coulait, formant un gué, et de l’autre côté s’étendaient les plus beaux prés du monde ; un pavillon aux couleurs vives y étaient dressé, non loin du bord de l’eau. Perceval était entré dans le gué et y faisait boire son cheval, tout en rêvant à la calme douceur de ce lieu, quand il s’entendit rudement interpeller. « Hé ! chevalier, on ne passe pas sans bataille ! En garde ! » C’était un chevalier qui sortait tout armé du pavillon et qui déjà galopait vers lui.
Tous deux sont de grande prouesse, le combat est ardent ; mais à la fin Perceval a jeté son adversaire à terre et lui tient l’épée levée au-dessus de la tête. L’autre crie merci, et Perceval lui répond