Aller au contenu

Page:La Révolution surréaliste, n07, 1926.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

TEXTES SURREALISTES It de la foule palpitante mais, le patin «st si grand qu’il n’est pas un pied assez petit assez parfait pour s’y exactement ajuster : en vain on chercherait parmi les voyageurs la Cendrillon céleste dont la pantoufle est le soleil, une erreur de prononciation a trompé ce peuple Jamais ! Où donc ai-je rêvé d’un patin tranchant comme une épée Par pitié, enfoncez ce patin dans mon coeur. Sur les toits rouges de mes yeux s’ouvrent les nénuphars des larmes bizarre marécage en plein jour mais déjà c’est: la nuit de trente pendant sa migration délirante «Lesigne plus » disez-vous quelle erreur, un mot s’était caché derrière le tournant de la montagne. Il n’y avait écrit sur le ciel que deux mots Plus-Jamais, et le pied qui s’ajuste à ce patin du désespoir ce pied ne foule pas les chemins il préfère fouler mon coeur qui gémit Plusans qui baisse en veilleuse les aigrettes des Pieasso aventurières. O genoux croisés énigmes de mon destin j’avais cru pouvoir vous répondre sphinx des bas de soie sous le point d’interrogation bleu du tabac j’avais compté sans Solange La Solitude j’avais compté sans les reflets et les bagues du soir. La gazelle du gaz à peine avait elle couru les rues où tremblait