tion qui se serait élevée tînt longtemps l’autorité incertaine. La question des postes de commission avait été, il est vrai, préjugée par deux dépêches du ministre de la guerre datées de l’année antérieure. Le gouvernement y déclarait n’avoir point approuvé que le lieutenant-colonel de commission Enéas Galvão, qui n’était que lieutenant dans le cadre de l’armée, se trouvât avoir sous ses ordres, en qualité de commandant temporaire d’une brigade, des officiers plus anciens que lui, et même des capitaines. Le grade effectif dans la ligne était donc évidemment une condition de préférence, et le plus ancien capitaine de tout le corps d’armée était José Thomas Gonçalvès, d’ailleurs major de commission ; il paraissait ainsi être le seul qui dût, aux termes des instructions ministérielles, remplacer le lieutenant-colonel Juvencio, suppléant naturel du commandant en chef, mais qui déjà lui-même n’était plus.
Pour prévenir toute dissidence dans l’élection, les lieutenants Napoléon et Marquès se rendirent, à la prière de tous, auprès du lieutenant-colonel de commission Enéas et l’amenèrent à sentir la convenance dans la crise