CHAPITRE VII
Nos charrois attardés avaient rejoint le camp le 17 ; et le 18, à neuf heures du matin, la garde avancée avait été relevée. Le plus grand calme régnait dans les lignes, lorsque, tout à coup, vers onze heures, le cri d’alarme : « Cavalerie ennemie » se fit entendre. Nos bataillons prennent les armes ; le commandant envoie les ingénieurs aux avant-postes, l’adjudant général à l’arrière-garde, l’adjoint du quartier général aux différents corps, pour s’assurer de leur état et de ce qui peut leur manquer. Lui-même se porte en avant, suivi du bataillon de volontaires, avec les bouches à feu du major Cantuaria et du lieutenant Marquès da Cruz, le même qui plus tard fut tué en combattant dans les lignes d’Humaïta. Il passa devant nous, l’épée nue, ne voulant, disait-il, la remettre au