Page:La Retraite de Laguna (Plon 1891).djvu/96

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dont personne ne put se défendre, officiers et soldats. L’aspect de la frontière que nous allions chercher nous frappa tous comme par surprise. Et elle était réellement nouvelle pour tous. Quelques-uns pouvaient l’avoir déjà vue, mais uniquement avec les yeux du chasseur ou du coureur de prairies pour qui tout sol est indifférent ; la plupart n’en avaient entendu parler que vaguement, et maintenant elle était là devant nous, comme point de rencontre des deux nations armées, comme le champ des combats.