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Page:La Revue blanche, Belgique, tome 3, 1891.djvu/43

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Le public alors se dispose à connaître ce livre que son journal lui vante ; on le cherche chez le libraire ; on le réclame au Journal de la Librairie. Le bouquin demeure introuvable. Car les détenteurs voyant la hausse, n’ont garde de se désaisir d’un livre désormais précieux. Les demandes se succèdent vainement. Le bibliophile Vanier a bien un exemplaire, l’un des trois cent trente-trois numérotés à la presse, mais il le garde pour lui :
xxLes livres ne se vendent pas.

C. Q. F. D.
Lucien Muhlfeld.