Hé bien, ça prouve encore qu’ils ont une jolie petite bourgeoise, et qui connaît son affaire.
Et tous ceux qui s’ont fait pistonner par leur député.
C’est donc qu’ils ont de belles relations. Vois-tu Francis, ça prouve toujours quéqu’chose. Qu’on a du mérite, qu’on a de l’argent, qu’on a une belle petite femme, ou des jolies relations. C’est pour ça qu’il n’en faut point médire et que c’est toujours flatteur.
Scène VII
Ils ne veulent pas de moi. Je ne peux pas leur forcer la main. Je ne peux pourtant pas aller trouver le commissaire, et me constituer prisonnier pour avoir porté illégalement la croix de la légion d’honneur. J’ai encore deux francs cinquante. Je veux les garder le plus longtemps possible et essayer de dormir sur ce banc.
Scène VIII
Monsieur François Chambolin, à l’Hôtel Saint-Adolphe ! Où ça peut-il être ? Le receveur des postes a vraiment du culot de m’envoyer porter une lettre à c’t’heure ici, sous prétexte qu’elle avait été oubliée, je ne sais vraiment comment, à la distribution de cinq heures. Il est fou, ce receveur. Il veut arriver. C’est un garçon qui fait du zèle. Monsieur François Chambolin à l’hôtel Saint-Adolphe ; Où que ça peut bien être ?… Je suis bien dans la rue Duplessis-Bouquet. C’est pas moi qui fait c’te rue-la d’ordinaire… je m’y retrouve pas du tout… Les numéros ne se suivent pas dans c’te rue-là. P’tête bien qu’on les tire au sort entre les maisons… C’est pourtant bien par ici, nom de nom (Il va au bec de gaz et aperçoit Chambolin.) Dites donc, la pratique, vous ne savez pas où c’est, l’Hôtel Saint-Adolphe. J’ai une lettre chargée à y remettre, et j’ignore où ce que ça se trouve.
Une lettre chargée……
Oui, et une bonne. Valeur déclarée : cinq cents francs.