Page:La Revue blanche, t9, 1895.djvu/131

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le vulgaire : il faut que je l’aie manquée, avec obstination, durant mes jours, — omettant le moyen d’acquisition, — pour satisfaire quelque singulier instinct de ne rien posséder et de seulement passer, au risque d’une résidence comme celle-ci ouverte à l’aventure qui n’est pas, tout-à-fait, le hasard, puisqu’il me rapproche, selon que je me fis, enfin, de prolétaires.


Alternatives, je prévois la saison, de sympathie et de malaise..

— Ou souhaiterais, pour couper court, qu’un me cherchât querelle : en attendant et seule stratégie, s’agit de clore un jardinet, sablé, fleuri par mon art ; en terrasse sur l’onde, la pièce d’habitation à la campagne.. Qu’étranger ne passe le seuil, comme vers un cabaret, les travailleurs iront à leur chantier par un chemin loué et fauché dans les moissons.


« Fumier ! » accompagné de pieds dans la grille, se profère violemment : je comprends qui l’aménité nomme, eh ! bien même d’un soulaud, grand gars le visage aux barreaux, elle me vexe malgré moi ; est-ce caste, du tout, je ne mesure, individu à individu, de différence, en ce moment, ou je n’arrive pas à ne pas considérer le forcené, titubant et vociférant, comme un homme ou à nier, le ressentiment à son endroit. Très raide, il me scrute avec animosité. Impossible de l’annuler, mentalement : de parfaire l’œuvre de la boisson, le coucher, d’avance, en la poussière et qu’il ne soit pas, ce colosse tout à coup grossier et méchant. Sans que je cède même par un pugilat qui illustrerait, sur le gazon, la lutte des classes, à ses nouvelles provocations débordantes. Le mal qui le ruine, l’ivrognerie, y pourvoira, à ma place, au point que le sachant, je souffre de mon mutisme, gardé indifférent, qui me fait complice.


Un énervement d’états contradictoires, oiseux, faussés et la contagion jusqu’à moi, par du trouble, de quelque imbécile ébriété.




Même le calme, obligatoire dans une région d’échos,