séduits aux procédants salons : MM. Dufrène, Follot, Gallerey, Jallot, Lambert, Majorelle, Rapin, Selmersheim, étaient revenus, accompagnés de nouvelles recrues, MM. Landry et Groult, en tête. Mais on avait peine à les reconnaître. D’une année l’autre, ils avaient modifié leur manière, et le désir de se différencier des autres les avait presque conduits à ne
Citronnier.
plus se ressembler à eux-mêmes. Certes, une si belle absence de parti pris atteste la souplesse des talents. Convenons pourtant qu’il y a quelque chose de troublant dans une telle passion du changement, en même temps qu’un danger pour la diffusion du mobilier moderne. Devant cette présentation constante de formes nouvelles, le public acheteur, enclin à donner à chaque artiste son étiquette, hésite et s’inquiète. Il trouve devant ses yeux plus que des variantes : il lui semble souffrir d’une rupture complète d’esthétique.