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Tu me diras que j’oublie d’évoquer les jeux Olympiques. Mais personne ne s’est jamais occupé de cela jadis, sauf un vague poète nommé Pindare. Au vrai, les jeux Olympiques sont une invention de notre temps. Qui donc dans cette Grèce voluptueuse et lettrée, se serait occupé de ces faiseurs de tours, coureurs et boxeurs, voyons ?

Au revoir, ma chérie. Écris-moi. Que la fille d’Ouranos te soit protectrice et les palikares aimables !

Je m’atteste, pour clore, toujours tienne.

Renée Dunan.
de Paris, ce 12 janvier 1925.