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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/241

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sera, en réfléchissant que le con a une vigueur mâle pour porter bien des fardeaux lourds et pesants.

Comprend. Qui renferme en soi, qui fait mention, qui conçoit et entend… Con – prend ; cela veut dire que le con prend et avale bien des morceaux, sans en être jamais rassasié.

Compresse. C’est un linge en plusieurs doubles, que les chirurgiens mettent sur l’ouverture de la veine, ou sur quelque partie blessée ou malade… Con – presse ; cela signifie que le con étreint avec force ce qu’il tient et le presse pour en faire sortir le jus, ou la liqueur. Cela veut dire aussi que le con a souvent faim, a soif, est malade, et qu’il presse ; qu’il demande avec empressement quelque nourriture, quelque rafraîchissement, quelque secours. Vous pouvez faire le même jeu sur le mot : Confins… Con – faim.

ANGÉLIQUE

Ah ! vous me faites bien rire avec ces équivoques. Mais prenez un peu de relâche. Nous déjeunerons ensemble, et vous me donnerez, après cela, une autre leçon.


La Rhétorique des putains, Vignette de fin de chapitre
La Rhétorique des putains, Vignette de fin de chapitre

  
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