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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/243

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Con – centre ; c’est le con qui est le centre de tous les désirs, de toutes les affections des hommes ; c’est ce milieu qui les attire, où ils tendent naturellement, comme au lieu de leur repos.

Concitoyen. Citoyen de la même ville qu’un autre… Con – citoyen ; c’est presque la même chose que con – patriote. Comme à présent, après notre étonnante révolution, les titres de prince, de duc, de marquis, de comte, ne sont que de vains titres, et que le titre le plus glorieux, le seul digne d’un Français, est celui d’être citoyen de Paris ; de même chaque fille, chaque femme doit avoir un con vraiment citoyen ; c’est-à-dire zélé, enflammé, porté à soutenir les droits des hommes, et particulièrement de ceux de sa patrie.

Concoction. C’est un terme didactique, il se dit de la digestion des aliments… Con – coction ; signifie que le con est l’endroit le plus bouillant et le plus propre à la coction de certaines humeurs.

Concouru. C’est le participe du verbe concourir, qui signifie : coopérer, produire un effet conjointement avec quelque cause, avec quelque agent ; par exemple, tous nos représentants ont concouru directement ou indirectement, du fond de leur cœur, par politique, ou par force, au bien public… Con – couru ; c’est un con rare, qui est couru, fort recherché.

Condense. C’est rendre plus dense, plus serré ; par exemple, le chaud raréfie les corps, et le