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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/250

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ment, la prie d’écarter un peu les cuisses, et, se tenant, lui aussi, sur ses pieds, il fait l’ouvrage. On appelle cela : Passer la rivière à pied sec.

II. — Si la femme est de petite taille, l’homme vaillant la prie de se jeter à son cou, et de croiser ses jambes derrière lui ; il l’élève au niveau, et la tenant dans ses bras, la serre et en est serré. On appelle cela : La Ligne horizontale.

III. — Si la femme a les reins faibles, elle s’appuie contre une muraille ; l’homme adroit lui lève une jambe, et soutient la cuisse sur un de ses bras, tandis qu’avec l’autre main, il lui manie les fesses et travaille. On nomme ce badinage : La Grue en sentinelle.

IV. — L’homme s’amuse quelquefois à tenir la femme appuyée contre quelque chose de solide, à lui lever les deux jambes, et en soutenir les cuisses sur ses bras, tandis qu’avec les deux mains il lui manie les fesses de manière à les pousser et repousser alternativement, à mesure qu’il s’avance ou qu’il recule. On nomme cela : Le Flux et le Reflux.

V. — L’homme prie la femme de lui tourner le dos, d’appuyer ses mains et ses coudes sur une table ou sur une chaise, de se plier, et de lui ouvrir les deux portes, celle de devant et celle de derrière. Si l’homme fait son entrée par la porte de devant, cela s’appelle : La Danse allemande.